Canicule : pourquoi peindre les routes en blanc ? Efficacité prouvée

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De Nicolas

Face à la canicule, une solution surprenante gagne du terrain sur nos routes : les peindre en blanc pour combattre la chaleur extrême.

Les routes blanches permettent de réduire la température du bitume de 4 à 15°C selon la technique utilisée. Le lait de chaux, mélange d’eau et de chaux éteinte, représente la méthode la plus répandue avec une efficacité de 10 à 13°C de moins au sol. Cette solution naturelle et économique s’applique comme les saleuses d’hiver, mais pour lutter contre la surchauffe estivale. Les départements pionniers comme la Sarthe, la Mayenne et la Haute-Saône ont déjà adopté cette technique en juin 2025, démontrant son efficacité contre le ressuage du bitume et les déformations routières. Alternative plus coûteuse, les peintures spécialisées développées par la NASA offrent une durabilité supérieure avec un coût de 21 000 € par kilomètre.

Mais comment cette simple couleur peut-elle transformer nos routes en véritables boucliers anti-chaleur ?

Le principe de l’albédo expliqué : comment les routes blanches réduisent la chaleur de 4 à 15°C

Le secret réside dans un phénomène physique appelé ALBÉDO 🌞. Contrairement au bitume noir qui absorbe jusqu’à 95% des rayons solaires, une surface blanche réfléchit la majorité de cette énergie thermique vers l’atmosphère. Cette différence fondamentale explique pourquoi porter un t-shirt noir par forte chaleur devient vite insupportable.

Voici ce qui rend cette technique si efficace :

TechniqueEfficacité (°C)Coût approximatifDurabilitéApplication
Lait de chaux-10 à -13°C50-100 €/km5-10 joursCamions épandeurs
Chaux + eau-4°C30-80 €/km3-7 joursPulvérisation directe
Peinture NASA-12 à -15°C21 000 €/kmPlusieurs annéesApplication spécialisée
Revêtement bleu (Doha)-15 à -20°CVariableLong termeTechnologie avancée

La chaux éteinte mélangée à l’eau crée une couche protectrice qui empêche le ramollissement du goudron. Ce traitement préventif évite que le bitume ne colle aux pneus ou ne crée des zones glissantes dangereuses.

Et maintenant, vous vous demandez sûrement quelles sont les techniques d’application concrètes utilisées sur le terrain…

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Foire aux questions

Théoriquement, peindre seulement 1 à 2% de la surface terrestre en blanc pourrait compenser l’accumulation de chaleur liée au réchauffement climatique. Cependant, cette solution globale présenterait des risques écologiques majeurs, notamment la perturbation des écosystèmes et des modifications climatiques régionales imprévisibles.

Les routes blanches agissent localement contre les îlots de chaleur urbains mais ne constituent pas une solution au changement climatique global. Leur principal bénéfice réside dans la réduction de la consommation énergétique liée à la climatisation des bâtiments environnants, avec des économies pouvant atteindre 40%.

Les routes deviennent blanches grâce à l’application de lait de chaux ou de peintures spécialisées pour réfléchir les rayons solaires. Cette couleur blanche permet de réduire l’absorption de chaleur du bitume de 10 à 15°C, évitant ainsi le ramollissement du goudron et les déformations routières.

Peindre les routes en blanc permet de lutter contre la surchauffe du bitume qui peut atteindre plus de 50°C en surface lors des canicules. Cette technique prévient le ressuage du goudron, améliore la sécurité routière en évitant les zones glissantes et réduit les coûts de maintenance des infrastructures.

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À propos de l’auteur

Nicolas est un véritable mordu de mécanique depuis son plus jeune âge. Issu d’une famille de passionnés d’automobiles, il a toujours eu les mains dans le cambouis et a développé au fil des années une expertise impressionnante, que ce soit sur les véhicules thermiques, électriques, les motos ou même les vélos.

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