Trouver une assurance scooter au bon prix commence par une simple étape : savoir comment les assureurs lisent votre profil. Âge, permis, antécédents, fréquence d’utilisation, lieu où vous vivez et garez votre deux-roues, tout entre dans l’équation. Selon ces éléments, la prime peut grimper ou rester raisonnable. Voici quelques éclairages pour comprendre ces critères, repérer l’offre la plus logique et obtenir un devis qui correspond à votre façon de rouler.
Les critères qui définissent votre profil de conducteur de scooter
Lorsque vous sollicitez un devis pour une assurance scooter, certaines données personnelles sont analysées pour définir votre profil de risque.
Votre âge est l’un des premiers éléments qui influe sur votre prime d’assurance scooter. Si vous êtes âgé de 14 à 25 ans, votre assurance vous coûtera plus cher. En effet, cette population présente un taux de sinistres plus important que les autres tranches d’âge, qui justifie la surprime appliquée par les assureurs.
Indépendamment de l’âge, votre statut de conducteur entre également en jeu : si vous êtes détenteur d’un permis depuis moins de 3 ans, les assureurs vous considèrent comme « jeune conducteur » et vous appliquent une surprime. Si votre permis a été annulé et que vous le repassez, vous serez également considéré comme jeune conducteur une fois votre nouveau permis en poche, et ce, durant les trois années suivantes.
Votre coefficient de bonus-malus est également un critère pris en compte par les assureurs. Toutefois, il ne s’applique que si vous conduisez un scooter de plus de 50 cc. Votre bonus-malus vous suit tout au long de votre vie d’assuré et récompense votre bonne conduite ou, au contraire, augmente votre prime en fonction du nombre de sinistres déclarés.
Enfin, toute suspension ou annulation de permis a également une incidence sur le tarif de votre assurance. Les sinistres dont vous êtes responsable avec des circonstances aggravantes (délit de fuite, conduite sous emprise d’alcool ou de stupéfiants…) entrent également en ligne de compte dans le calcul de votre tarif d’assurance.
Les autres critères d’évaluation
L’usage du scooter
L’usage que vous faites de votre scooter influence votre prime d’assurance. En effet, conduire quotidiennement un scooter pour des trajets domicile-travail n’implique pas la même exposition au risque que des sorties occasionnelles le week-end, ou uniquement durant certains mois de l’année. Par ailleurs, si vous utilisez votre véhicule pour des trajets professionnels, il faudra vous orienter vers une assurance dédiée aux pros car, compte tenu des risques, les modalités de couverture peuvent être très différentes.
Le lieu de résidence
Habiter dans une métropole n’expose pas aux mêmes risques que les zones rurales : vous paierez donc plus cher votre assurance si vous résidez en zone urbaine. En fonction de la ville de résidence, le prix de votre assurance peut également varier.
Le stationnement
Le lieu où vous stationnez régulièrement votre scooter peut également avoir un impact sur votre prime. Un scooter garé à l’extérieur en zone urbaine présente un niveau de risque supérieur à celui d’un scooter stationné dans un box fermé ou un parking privé et surveillé.
Le scooter lui-même
La cylindrée exerce une influence directe sur votre prime. Les scooters de 50 cc sont les plus chers à assurer en raison de leur exposition au vol et le fait qu’ils puissent être conduits très jeune sans expérience particulière. À partir de 125 cc, plus la cylindrée est importante, plus le tarif d’assurance est élevé.
Comparez les formules selon vos besoins
Les formules d’assurance
On retrouve sur le marché de l’assurance scooter principalement trois niveaux de couverture, chacun correspondant à des attentes de protection et des budgets différents :
- La formule responsabilité civile, dite « au tiers » : c’est la formule minimale obligatoire pour rouler à scooter. Elle prend en charge les tiers des conséquences d’un sinistre dont vous êtes responsable. Toutefois, ni vous ni votre scooter ne bénéficiez d’une prise en charge en pareil cas. En revanche, certains assureurs peuvent proposer une prise en charge de votre équipement essentiel de motard (casque, gants, gilet airbag) dès ce niveau de garantie.
- La formule Tiers+Vol/Incendie : elle reprend la responsabilité civile et ajoute une garantie dommages contre le vol, l’incendie et certains événements climatiques. Particulièrement utile si vous résidez en zone urbaine et que votre scooter stationne souvent en extérieur.
- La formule tous risques : elle reprend les couvertures des deux formules précédentes et ajoute des garanties supplémentaires pour une meilleure protection, notamment la garantie tous accidents qui permet de prendre en charge les réparations de votre scooter en cas de sinistre même responsable.
Le choix de la formule dépend de votre aversion au risque, de la valeur de votre scooter et de votre budget. Vous pouvez également ajouter des options selon vos besoins : assistance 0 km en cas de panne ou d’accident, garantie équipements et accessoires, garantie valeur à neuf, garantie individuelle du pilote, etc.
Si vous êtes jeune conducteur, certains assureurs proposent des assurances dédiées. Si vous êtes fortement malussé, n’hésitez pas à vous rapprocher d’assureurs acceptant ce type de profil.
Demandez plusieurs devis
Afin de vous assurer au mieux, il est préférable de solliciter plusieurs devis. Les comparateurs en ligne vous permettent d’obtenir une vision claire des offres des différents assureurs, de remplir des formulaires de demande de devis en quelques clics et d’être mis en relation avec l’assureur de votre choix qui prendra le relais jusqu’à la signature de votre contrat d’assurance scooter.
Préparez les documents pour assurer votre scooter
Une fois l’assureur sélectionné et le processus de signature engagé, il faudra lui transmettre un certain nombre de documents pour finaliser votre contrat. D’une manière générale, les assureurs vous demanderont :
- La copie du certificat d’immatriculation du véhicule s’il s’agit d’un véhicule neuf, la copie du certificat de cession s’il s’agit d’un véhicule d’occasion (en attendant la nouvelle carte grise) ;
- La copie de votre permis de conduire afin de vérifier l’adéquation entre la cylindrée du scooter à assurer et le type de permis. S’il s’agit d’un scooter 50 cc, il faudra transmettre une copie de l’attestation ASSR si vous êtes mineur. La présentation du permis n’est toutefois pas requise pour les personnes nées avant 1988 (uniquement pour les scooters 50 cc) ;
- Le relevé d’information, délivré par votre précédent assureur qui récapitule votre historique d’assuré. Si vous n’avez jamais été assuré, il ne vous sera pas demandé ;
- Un RIB si vous choisissez le prélèvement.
Certaines situations spécifiques peuvent nécessiter des documents complémentaires. Par exemple, si vous n’avez pas été assuré pendant une longue période, l’assureur peut vous demander des explications ou des justificatifs. Il pourra également demander une copie de la facture s’il s’agit d’un scooter neuf, afin de connaître sa valeur exacte et déterminer le niveau d’indemnisation en cas de sinistre.
En conclusion
Les assureurs se basent sur de nombreux paramètres pour établir le tarif de votre assurance scooter, mais vous restez le mieux placé pour juger de vos besoins. En étudiant les différentes formules, en comparant les garanties et en sollicitant plusieurs devis, vous pouvez trouver une couverture adaptée. L’objectif est simple : être bien protégé au quotidien, sans surprise et avec un contrat clair. Une assurance bien choisie fait toute la différence en cas de coup dur.
