Les moteurs PureTech à éviter absolument sont principalement les premières générations produites entre 2014 et 2016, particulièrement ceux dont les numéros de série commencent par 16xxxxx.
Les moteurs 1.2 PureTech fabriqués avant mi-2016 présentent des défauts majeurs de segments de piston provoquant une consommation d’huile excessive. Les modèles équipés d’une courroie de distribution baignant dans l’huile souffrent d’une usure prématurée avant 100 000 km. Les problèmes de turbo s’ajoutent à ces défauts, touchant de nombreux véhicules Citroën, Peugeot, DS, Opel et même certains Toyota.
Stellantis a mis en place une extension de garantie à 10 ans ou 175 000 km depuis mars 2024, mais tous les véhicules ne sont pas éligibles. Des améliorations notables ont été apportées aux versions post-2022, mais la prudence reste de mise.
Vous possédez déjà un véhicule équipé d’un de ces moteurs ou envisagez d’en acheter un ? Les solutions existent, mais mieux vaut connaître tous les détails techniques et financiers avant de prendre votre décision.
Guide complet des moteurs PureTech : problèmes, alternatives et solutions
Découvrons l’univers complexe des moteurs PureTech pour comprendre leurs forces et faiblesses techniques.
Histoire et évolution des moteurs PureTech
Lancés en 2014 par le groupe PSA (devenu Stellantis), les moteurs PureTech sont des blocs essence 3 cylindres turbocompressés visant à réduire les émissions polluantes tout en maintenant de bonnes performances. Leur conception innovante leur a valu plusieurs récompenses « International Engine of the Year » entre 2015 et 2018, avant que les problèmes techniques ne ternissent leur réputation et ne forcent le constructeur à opérer des modifications substantielles au fil des générations.
Première génération (2014-2016) : les moteurs à fuir absolument
Les premiers moteurs PureTech présentent des défaillances majeures qui peuvent transformer votre rêve automobile en cauchemar financier. Voici les modèles les plus problématiques à ÉVITER à tout prix :
Période de production | Numéro de série | Modèles concernés | Problèmes récurrents |
---|---|---|---|
2014-2015 | Tous | Citroën C3, C4, Peugeot 208, 308 | Consommation d’huile excessive |
2015-mi 2016 | 16xxxxx | DS3, DS4, Peugeot 2008, 3008 | Défauts segments piston + courroie |
2016 | HN et HM | Citroën C3 Aircross, Opel Crossland | Problèmes turbo + distribution |
2014-2017 | Tous 1.2 PureTech 110/130 | Tous modèles PSA | Consommation huile + courroie |

Problèmes spécifiques des moteurs PureTech
Ces moteurs souffrent de défauts techniques qui peuvent rapidement vider votre portefeuille 💸. Chaque problème peut se manifester à différents kilométrages :
- Courroie de distribution : usure prématurée avant 100 000 km, coût moyen 1 500-2 500 €
- Consommation d’huile : jusqu’à 1L/1000km, risque de casse moteur, coût 3 000-5 000 €
- Segments de piston : usure anormale, perte de puissance, coût 2 000-3 500 €
- Turbocompresseur : encrassement rapide, manque de puissance, coût 1 200-2 000 €
- Injecteurs : dysfonctionnements fréquents, ralenti instable, coût 600-900 €
- Vanne EGR : encrassement, voyant moteur allumé, coût 400-700 €
- Chaîne de distribution : sur versions récentes, tension inadaptée, coût 1 000-1 800 €
Comment identifier un moteur PureTech à risque
Ne vous laissez pas piéger lors de l’achat d’un véhicule d’occasion. Voici comment repérer les moteurs problématiques :
- Numéro de série du moteur : visible sur le bloc moteur ou documents administratifs
- Historique d’entretien : vérifier la fréquence des vidanges et interventions
- Niveau d’huile : contrôler avant et après essai routier pour détecter une consommation
- Fumée à l’échappement : fumée bleue indique une consommation d’huile
- Tests diagnostiques : scanner OBD pour vérifier les codes défauts stockés
- Bruits suspects : cliquetis ou sifflements peuvent indiquer des problèmes de distribution
- Performances : accélérations molles ou à-coups révèlent souvent des problèmes de turbo
Modèles PureTech après 2022 : améliorations et fiabilité actuelle
Les ingénieurs de Stellantis ont travaillé d’arrache-pied pour corriger les défauts majeurs des premières générations. Les moteurs PureTech produits après juin 2022 bénéficient d’une courroie de distribution renforcée, de segments de piston redessinés et d’un circuit de lubrification amélioré. Les premiers retours utilisateurs montrent une nette amélioration de la fiabilité, mais le recul reste insuffisant pour garantir leur durabilité à long terme sur des kilométrages élevés (>150 000 km).
Alternatives fiables aux moteurs PureTech problématiques
Si vous cherchez à éviter les maux de tête mécaniques, tournez-vous vers ces motorisations plus fiables :
Constructeur | Motorisation | Avantages | Fiabilité (sur 10) |
---|---|---|---|
Toyota | 1.5 Hybrid | Économie carburant, longévité | 9/10 |
Mazda | SkyActiv-G 2.0 | Injection naturelle, robustesse | 8.5/10 |
Honda | 1.5 i-VTEC | Performances, durabilité | 8/10 |
Hyundai/Kia | 1.0 T-GDI | Bon compromis coût/fiabilité | 7.5/10 |
Volkswagen | 1.5 TSI Evo | Technologie moderne, économie | 7/10 |
Renault | 1.3 TCe (après 2020) | Performances, consommation | 6.5/10 |

Solutions pour les propriétaires actuels de moteurs PureTech
Vous possédez déjà un véhicule équipé d’un moteur PureTech ? Voici comment limiter les risques et prolonger sa durée de vie :
- Vidanges rapprochées : tous les 10 000 km maximum avec huile 5W30 C2 spécifique
- Contrôle niveau d’huile : vérification hebdomadaire, ne jamais rouler niveau bas
- Remplacement préventif : changer la courroie de distribution avant 80 000 km
- Extension de garantie : vérifier éligibilité au programme Stellantis (10 ans/175 000 km)
- Conduite adaptée : éviter régime moteur bas en forte charge (sous 1500 tr/min)
- Additifs : utiliser des traitements anti-friction de qualité pour protection supplémentaire
- Diagnostic régulier : scanner électronique tous les 15 000 km pour détecter anomalies
- Carburant premium : privilégier carburants de qualité supérieure pour limiter l’encrassement
Impact économique : valeur résiduelle et coût total de possession
La réputation entachée des moteurs PureTech a des conséquences financières qu’il ne faut pas sous-estimer :
Génération PureTech | Décote supplémentaire | Coût entretien sur 5 ans | Valeur résiduelle à 5 ans |
---|---|---|---|
2014-2016 (1ère gen) | -15 à -20% | 4 500-6 000 € | 25-30% du prix neuf |
2017-2021 (2ème gen) | -8 à -12% | 3 000-4 500 € | 35-40% du prix neuf |
Post-2022 (3ème gen) | -3 à -5% | 2 000-3 000 € | 40-45% du prix neuf |
Concurrents fiables | Référence | 1 800-2 500 € | 45-55% du prix neuf |
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